DOG MOM LIFESTYLE

Adopter son premier chien

29 janvier 2022

« Comment préparer l’arrivée de son premier chien ? »

Je ne sais pas combien de fois je me suis posée la question après ma première rencontre avec Peanut, ma petite shiba-inu, il y a tout juste trois ans (mais je ne serais même pas étonnée si ce nombre était composé de trois chiffres vu l’état de stress et d’excitation dans lequel je me trouvais à ce moment-là). Je me souviens que je me posais tout un tas de questions pour lesquelles je ne trouvais pas toujours de réponses et que je n’avais aucune idée de ce que je devais mettre en œuvre pour préparer l’arrivée de mon premier compagnon à quatre pattes. J’avais peur de commettre des erreurs et de ne pas être à la hauteur, j’angoissais à l’idée que ma petite boule de poils puisse manquer de quoi que ce soit une fois séparée de sa première famille et je ne pouvais pas m’empêcher d’appréhender le jour de son arrivée (même si, évidemment, j’avais plus que hâte de commencer ma nouvelle vie avec elle). Tout ce que je savais, c’est que Peanut allait complètement bouleverser ma vie et que j’allais complètement bouleverser la sienne (et même si aujourd’hui je sais que j’étais encore loin de m’imaginer à quel point cela allait être vrai, je pense que c’était à peu près la seule chose dont j’étais certaine à l’époque) 

 

Comment choisir son premier chien ?

Je pense qu’adopter un chien (ou n’importe quel autre animal) doit toujours être un choix de cœur et de raison. Et c’est peut-être encore plus vrai lorsqu’il s’agit de son premier chien parce qu’il est tout simplement impossible d’imaginer l’impact qu’aura son arrivée dans notre petite vie d’humain (et ce, même si on pense s’y être parfaitement préparé). C’est une décision importante qui ne doit pas être prise sur un simple coup de tête (et certainement pas sur un simple coup de coeur). On n’adopte pas un chien qui semble parfait pour notre mode de vie, mais pour lequel nous n’avons pas eu de coup de cœur. Et on n’adopte pas un chien pour lequel on a eu un coup de coeur, mais dont les besoins ne sont pas compatibles à notre mode de vie. 

Choisir d’adopter un chien, c’est choisir d’adopter un être vivant avec des caractéristiques physiques, une personnalité, des traits de caractères, des besoins, des habitudes et (parfois) des maladies, des peurs et des traumatises qui lui sont propres.

Personnellement, je ne crois pas que certaines races de chien soient plus adaptées aux maitres débutants que d’autres (et je ne crois pas non plus que certaines races soient plus adaptées à la vie en appartement). Ce que je crois, c’est que si une personne est réellement prête à investir tout le temps, l’énergie et l’amour dont son petit compagnon à quatre pattes a besoin pour vivre une superbe vie de chien, elle sera en mesure de le rendre heureux (même si elle n’a aucune expérience avec les chiens, même si elle ne vit pas dans une maison avec un immense jardin)

Prendre le temps de se poser les bonnes questions

Je pense qu’il est important de se poser certaines questions (et de ne surtout pas les laisser sans réponse) avant de prendre la décision d’adopter un chien (c’est pourquoi j’ai listé — et regroupé par catégories  une partie des questions qui me trottaient dans la tête avant l’arrivée de Peanut à l’appartement) :

  • Qui est le chien que je souhaite adopter ? Qu’est-ce que je sais de son caractère, de sa personnalité et de son tempérament ? Est-ce que je suis suffisamment renseigné sur la race de ce chien ? Qu’est-ce que je sais de son passé (avec ses maitres précédents et/ou dans son élevage) 
  • Quel est la réputation du lieu où je souhaite aller chercher mon chien ? 
  • Quel est l’état de santé du chien que je souhaite adopter ? Quel âge a-t-il ? Est-il en bonne santé ? A-t-il des antécédents médicaux (blessures, opérations, maladies, allergies) ? De quels soins particuliers aura-t-il besoin ?
  • Quelle méthode je souhaite suivre pour l’éducation de mon chien (et quel est le membre de la famille qui s’en occupera) ? 
  • Comment vais-je organiser ma vie avec mon chien ? Combien d’heures suis-je prêt à consacrer quotidiennement aux activités de mon chien (et est-ce que ce sera suffisant) ? Quelles sont les activités que je souhaite pratiquer avec mon chien (et est-ce qu’elles sont compatibles avec son tempérament et ses besoins) ? Combien de temps mon chien devra-t-il rester seul à la maison (et est-ce que mon emploi me permet d’être suffisamment présent pour lui) ? Quelles sont les activités que je vais potentiellement devoir sacrifier (ou mettre temporairement de côté) pour le bien-être de mon chien ? Où ira mon chien lorsque je pars en vacances ?
  • Avec quelles personnes et quels animaux mon chien sera-t-il en contact (et est-il suffisamment sociabilisé pour que cela soit possible) ? Est-ce que mes autres animaux de compagnie accepteront sa présence (et à quelles conditions) ? 
  • Quel budget mensuel suis-je prêt à accorder à mon chien (et est-ce que c’est réaliste) ? 

Comment préparer l’arrivée de son premier chien ?

Sécuriser toute son habitation

Avant d’accueillir son premier compagnon à quatre pattes, il faut essayer de transformer toute son habitation en un lieu catastrophe-canine-proof pour anticiper un maximum de bêtises et d’accidents (en d’autres termes : il vaut mieux cacher tout ce qui risque d’être cassé, abimé, mâchouillé, mangé ou souillé par le chien). En sécurisant son habitation, on limite les dégâts des petites et grandes bêtises et on s’évite quelques sueurs froides. Et même s’il y a de grandes chances que le chien parvienne tout de même à créer quelques catastrophes auxquelles un humain n’aurait jamais pu penser (une partie de moi à envie de dire qu’ils sont créatifs, mais en réalité je sais que cela s’explique par leur perception du monde qui est complètement différente de la nôtre), il vaut mieux essayer de limiter les opportunités de bêtises pour les premiers mois (surtout s’il s’agit d’un chiot).

Réfléchir à son éducation et au règlement de la maison

L’éducation d’un chien ne s’improvise pas (et elle ne se fait pas du jour au lendemain non plus). C’est pourquoi il vaut mieux commencer à y réfléchir avant son arrivée. Les chiens aiment apprendre et être stimulés, mais ils ont besoin de cohérence pour comprendre ce que l’on attend d’eux (on ne peut pas accepter une bêtise un jour et punir le lendemain lorsque cette même bêtise est reproduite par le chien, ce n’est pas juste et ce n’est pas logique). Le plus simple selon moi, c’est de décider de ce qu’il aura le droit de faire en établissant un règlement qu’il suffira de suivre à la lettre dès le jour de son arrivée (c’est comme ça que j’ai procédé pour Peanut et je trouve que c’est bonne manière de rester cohérent et juste pour le chien).

Aménager un (petit) espace rien que pour lui

Évidemment, il y a aussi tout un tas de choses (plus ou moins essentielles et indispensables) à acheter avant le grand jour (j’ai vraiment essayé de penser à tout en rédigeant cet article, mais puisque je me base principalement sur mon expérience personnelle la liste ci-dessous reste non-exhaustive) 

  • Pour manger et boire : une alimentation adaptée, des friandises et des gamelles. J’ai longtemps préféré les croquettes sèches à la nourriture humide, mais à l’heure actuelle je pense surtout que ce n’est qu’une question de qualité (cependant, je précise tout de même que je ne suis pas nutritionniste pour chien et que cela n’est rien de plus qu’un avis personnel). Parfois, il m’arrive de préparer quelques petits repas pour Peanut, mais elle ne mange pas de nourriture cuisinée pour les humains (pas de sucre, de chocolat et pas de reste d’assiette non plus). Pour les croquettes et les friandises, j’ai choisi Edgard & Cooper (parce que Peanut semble les apprécier, mais ce n’est à nouveau rien de plus qu’un avis personnel). Et finalement, pour les gamelles il en faut toujours au moins deux (la première pour la nourriture et la deuxième pour l’eau).
  • Pour dormir : un panier et une cage. Je sais que l’idée de la cage peut faire peur, mais de tous les achats que j’ai pu faire suite à l’arrivée de Peanut à l’appartement, c’est clairement celui qui m’a été le plus utile et qui a le plus aidé ma boule de poils à se sentir chez elle. Pour le chien, la cage n’est pas une prison ou un lieu de punition. C’est sa maison. Et aujourd’hui encore, si Peanut a peur ou si elle est fatiguée, elle va elle-même dans sa cage pour se reposer. D’ailleurs, quand je la gronde après une bêtise, elle se réfugie dans sa cage pour que j’arrête de râler.
  • Pour jouer : des jouets de toutes les tailles, de toutes les matières et de toutes les couleurs (avec au moins un jouet d’occupation)
  • Pour se promener : un collier, un harnais, une laisse et des petits sachets pour ramasser les crottes. Pour Peanut, j’avais choisi de prendre une laisse courte d’éducation pour les premiers mois, mais si cela était à refaire je pense que j’utiliserais également une laisse plus longue pour lui laisser un peu plus de liberté. Aujourd’hui, Peanut a une laisse courte pour les balades dans le centre-ville et une longue longe (que je laisse trainer au sol lorsqu’elle se promène « sans laisse ») pour les promenades au parc, à la campagne et dans les bois. Personnellement, je ne suis pas du tout une fan de la laisse à enrouleur, je trouve qu’elle est faussement pratique et qu’elle est dangereuse (pour les chiens et pour leurs maitres) !
  • Pour voyager : une cage de transport ou une ceinture de sécurité pour les balades en voiture (et une bâche de protection pour les sièges).
  • Pour toiletter : un traitement anti-puces, une pince à tique, une brosse à dents, un tube de dentifrice pour chien, un shampoing adapté et sans parfum (parce qu’un chien doit garder son odeur de chien) et un peigne ou une brosse (en fonction du pelage de la boule de poils).
  • Pour soigner : le numéro d’un vétérinaire (et une petite trousse de secours). S’il y a bien une chose qu’il ne faut pas prendre à la légère, c’est le choix de son vétérinaire et le suivi médical de son chien ! Les rendez-vous médicaux sont importants, même pour les animaux. Et personnellement, je préfère ne pas prendre de risques. Si j’ai le moindre doute (ou si j’ai une simple question médicale), je téléphone ! On conseille de consulter son vétérinaire au moins une fois par an (au moment du rappel de vaccins), même si le chien semble être en pleine forme. 
  • Pour éduquer : beaucoup de temps, d’énergie et de patience (et un clicker). Je pense qu’avant de vouloir éduquer son chien, on doit d’abord s’éduquer soi-même ! Discuter avec des professionnels, lire des livres sur l’éducation canine, rencontrer d’autres maitres-chiens, participer aux activités de différents clubs canins… Il existe des tas de manières d’apprendre à devenir un bon maitre (j’ai presque envie de dire qu’il suffit simplement de trouver ce qui nous convient le mieux). Personnellement, je me suis beaucoup appuyée sur mes lectures pour l’éducation de Peanut. Et encore aujourd’hui, même après (presque) trois années, je continue à ajouter des livres à « MA BIBLIOGRAPHIE CANINE »

J’ai essayé d’être la plus complète possible pour cet article (même si je me suis uniquement appuyée sur mon expérience personnelle). Je suppose qu’en creusant un peu plus, je pourrais écrire quelques lignes supplémentaires. Mais puisqu’il existe autant de questions que de maitres et de réponses que de chiens, je pense que je peux m’arrêter d’écrire (après tout, un article comme celui-ci ne sera jamais réellement complet)

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4 Commentaires

  • Répondre Arnaud 15 juillet 2022 à 10:45

    Beaucoup trop mignon ce chien !! 🙂

  • Répondre Fabiola 11 septembre 2022 à 12:58

    Je te trouve formidable et je suis fière de la maturité de l’éducation de ta Peanut. Continue, je sais que je peux te faire confiance, tu es adorable. Ta maman.

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