JOURNAL LIFESTYLE

Deux mille vingt-trois

1 janvier 2023

Nous sommes le dimanche 1er janvier 2023.

Une année vient tout juste de s’achever pour laisser place à une autre. Les bulles, les lumières et les paillettes de minuit ne sont plus qu’un joli souvenir, le tout premier de cette nouvelle année. Et elles ont été remplacées par le calme, le silence et la solitude. Comme tous les ans à la même période, je prends le temps de m’isoler pour quelques heures. Je m’installe dans un coin avec mon ordinateur portable et une grande tasse de café noir. Et j’essaye de me déconnecter du reste du monde. Rétrospective, vision board, bonnes résolutions. Je pense que je n’ai rien oublié, je pense que tout est prêt. Tout ce qu’il me reste à faire maintenant, c’est écrire mon traditionnel premier article de l’année

Écrire, écrire, écrire. Sur mon ordinateur, sur mon téléphone, dans mes cahiers. Hier, aujourd’hui, demain et tout le reste de l’année. Tout ce qu’il me reste à faire c’est écrire. Je dis ça comme si je ne restais pas bloquée devant l’écran de mon ordinateur portable à regarder le curseur de ma souris clignoter pendant des heures, comme si je ne retardais pas sans cesse mes moments d’écriture de peur de faire face au syndrome de la page blanche. Tout ce qu’il me reste à faire c’est écrire. Même si ce n’est pas toujours facile de trouver les bons mots, même si je ne sais absolument pas par où commencer.

Pour la première fois depuis longtemps, je ne sais pas quoi me souhaiter pour cette nouvelle année. Je n’ai pas réellement de bonne résolution, de souhait ou de nouvel objectif. Et à vrai dire, je n’ai pas vraiment l’impression d’en avoir besoin parce que j’ai le sentiment d’être déjà sur le bon chemin (après tout, cela fait des années que je m’applique, objectif après objectif, à construire la vie que je rêve de mener). Je n’ai pas vraiment envie de bouleversement ou de grand changement. Je me sens bien là où je suis aujourd’hui et j’ai envie d’y rester. Pour un an, deux ans ou peut-être même trois ans.

Pour deux mille vingt-trois, je rêve simplement de longues promenades dans les bois avec Peanut, de discussions avec mes amis autour d’une tasse de café et de moments de solitude. Je me souhaite de continuer à rire, à chanter (faux et fort) dans ma voiture et à écrire. Je me souhaite d’oser rester moi-même en toutes circonstances. Et surtout, je me souhaite de pouvoir continuer à vivre ma vie

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