LIFESTYLE

Cinq années avec Peanut

2 février 2024

Cela fait tout juste cinq ans aujourd’hui que Peanut, ma petite shiba-inu, est entrée dans ma vie en chamboulant tout sur son passage. Tout me semblait être sens dessus-dessous après son arrivée. Je me sentais perdue et angoissée. J’avais l’impression d’être complètement dépassée par les événements. Jusqu’au jour où j’ai réalisé que je ne pouvais plus imaginer ma vie sans elle. Et que ça s’était fait comme ça, tout simplement.

Cinq années avec Peanut. Le jour de son adoption ne me semble pourtant pas si loin. Je n’irais pas jusqu’à dire que j’ai l’impression que c’était hier. Mais j’ai tout de même beaucoup de mal à croire que tout ce temps s’est écoulé depuis son arrivée. Cinq années avec Peanut. Elle n’était encore qu’une petite boule de poils à l’époque. Une mignonne petite boule de poils qui, sans le savoir, allait tout quitter pour partir vivre avec l’inconnue qui l’avait gentiment laissé mastiquer ses lacets quelques jours auparavant. Cinq années avec Peanut. Je me revois l’emballer dans mon écharpe en laine pour éviter qu’elle ne prenne froid en sortant de la maison, dire une dernière fois au revoir à ses éleveurs en montant dans la voiture et m’installer sur le siège passager avec mon petit trésor dans les bras. Cinq années avec Peanut. Je me souviens avoir pensé que c’était le début d’une nouvelle aventure. Ça me semblait être le plus beau jour de ma vie. Je me doutais que ça n’allait pas toujours être tout rose. Évidemment. Mais je me sentais prête. J’avais rêvé de ce moment (presque) toute ma vie. C’était un rêve précieux qui vagabondait dans mon esprit depuis plus de dix ans. Un rêve qui avait finalement pris la forme d’un shiba-inu. Cinq années avec Peanut. J’étais convaincue que ma vie ne serait plus jamais la même. Et j’avais raison. Ce que je pensais être le début d’une nouvelle aventure s’est avéré être le début d’une nouvelle vie. Celle que j’allais partager avec Peanut, envers et contre tout.

Parfois, je me surprends à avoir peur d’oublier. Cette journée, mais aussi toutes les autres. Alors, je m’exerce à raconter notre histoire. Je parle de ses petits câlins du matin, de ses appels au jeu pendant ses quarts d’heure de folie, de sa manière de se blottir contre moi quand elle est anxieuse. J’essaye de ne rien oublier. Son petit côté snob, sa maladresse, son énergie inépuisable. Je me remémore nos petits moments du quotidien. Ses jouets qui traînent un peu partout dans la maison, le bruit de ses petites pattes sur le parquet, ses positions étranges pour s’endormir. Et je prends le temps de m’arrêter sur chaque détail. Sa petite bouille toute rousse, son épis rebelle sur la queue, son pelage d’ours en peluche…

Dans ces moments-là, je me dis que j’aimerais pouvoir dessiner dans ma mémoire tous les souvenirs que je partage avec Peanut avec des feutres indélébiles. Même ceux qui me semblent être anodins, même ceux qui me semblent être insignifiants. Je me dis que ce serait une excellente manière de garder une trace de toutes les aventures que nous avons vécues ensemble et de m’assurer de ne pas les oublier.

Aujourd’hui, la petite boule de poils que j’emballais dans mon écharpe en laine il y a cinq ans a bien grandi. Et moi aussi. Nous avons grandit ensemble. L’une avec l’autre et l’une pour l’autre. Nous avons appris à notre connaître. Sur le bout des doigts et des coussinets. Nous avons appris à nous comprendre. Ou, du moins, à mieux nous comprendre. Et nous avons appris à nous aimer. Jusqu’à devenir inséparables.

Je fais partie de ceux qui ne croient pas qu’un chien arrive par hasard dans la vie d’un humain. Et je sais que Peanut n’est pas arrivée par hasard dans la mienne. J’en suis convaincue. Et même si je ne saurai probablement jamais qui se cache derrière notre rencontre. Peut-être que c’était l’univers, peut-être que c’était le destin. Je lui serai toujours reconnaissante d’avoir placé Peanut, ma petite shiba-inu, sur mon chemin.

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