Cela fait quelques semaines que j’ai envie de publier un article sur les bêtises de Peanut, ma petite shiba-inu, et que je retarde le moment de sa rédaction parce que je ne sais pas comment l’écrire. Il faut dire que, derrière son image de première de classe, se cache un véritable petit démon ! Il y a un mois, j’avais pensé ajouter une dizaine de lignes à mon article « L’éducation de Peanut » pour partager quelques-unes de ses meilleures bêtises, mais j’ai finalement été contrainte d’abandonner cette première idée en voyant la quantité de choses que j’avais envie de raconter. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai réalisé que, même si j’ai plutôt tendance à l’oublier au quotidien, Peanut peut se montrer très créative lorsqu’il est question d’inventer de nouvelles bêtises ! Après ça, je suis restée un long moment devant le cahier dans lequel j’avais rédigé au brouillon une liste de dix anecdotes sans savoir comment transformer tout ça en un article. J’espérais secrètement que Peanut fasse de nouvelles bêtises pour que cela me donne des idées, mais elle ne semblait pas plus inspirée que moi à ce moment-là ! Ce n’est finalement que plusieurs semaines plus tard que j’ai réalisé que l’article que j’avais envie de publier était sous mes yeux depuis le début… Et cet article, c’est celui-ci !
1.
Il y a quelques années, Peanut est restée bloquée dans le trou qu’elle avait creusé au fond de son panier en tissus (et comme elle n’arrivait pas à sortir de là toute seule, elle tournait sur elle-même avec le panier autour de la taille en guise de hula hoop et claquait des dents pour essayer de l’attraper).
2.
Quand Peanut était toute petite, elle mâchouillait les poignées des tiroirs de mon lit pour m’obliger à me réveiller la nuit.
3.
En tout et pour tout, Peanut a fugué trois fois.
La première fois, c’était il y a (un peu moins de) quatre ans chez les parents de mon amoureux. Ce jour-là, elle avait réussi à se faufiler entre les jambes des invités et à sortir par la porte d’entrée pour faire le tour du pâté de maisons. J’ai toujours l’impression que cela a duré une éternité quand je raconte cette histoire, mais je pense qu’elle est restée moins de cinq minutes dehors (et, surtout, je sais qu’elle n’est jamais réellement restée seule puisqu’elle était poursuivie par sa marraine tout au long de sa balade) ! Nous n’avons jamais réussi à la rattraper, mais elle est finalement rentrée d’elle-même à la maison après sa petite promenade improvisée dans le quartier. Je ne sais pas si Peanut se souvient de ça et, si c’est le cas, je ne sais pas quel souvenir elle garde de cette aventure (mais, en ce qui me concerne, je sais que je n’oublierai jamais le sentiment de panique que j’ai ressenti ce jour-là !).
La deuxième fois, c’était il y a (plus ou moins) un an. Alors que la porte d’entrée de notre maison était grande ouverte, Peanut nous observait sagement travailler dans le hall. Je ne pense même pas que l’idée de sortir lui traversait l’esprit à ce moment-là ! Mais quand, soudainement, le petit chihuahua du quartier est passé à toute vitesse devant la maison, elle s’est lancée à sa poursuite avant de s’arrêter net quelques mètres plus loin et de faire demi-tour pour me rejoindre. Je me souviens parfaitement de l’expression qu’elle avait sur son visage à ce moment-là et je suis convaincue qu’elle ne savait pas elle-même ce qui venait de lui passer par la tête (d’ailleurs, j’ai une théorie : je pense que son instinct de prédation a pris le dessus pendant un très court instant et que le reste de son cerveau a complètement cessé de fonctionner les quinze secondes qui ont suivi) !
Et la troisième fois, c’était aussi il y a (plus ou moins) un an lors d’une promenade dans les bois. Peanut se baladait en liberté depuis plus d’une heure quand elle a commencé à agir de manière inhabituelle (pour expliquer ça en quelques mots : elle s’immobilisait complètement si j’avançais sur la route que je souhaitais emprunter et elle se dirigeait vers un autre itinéraire dès que je faisais demi-tour pour la rejoindre). J’ai d’abord insisté pour qu’elle me suive, mais rien ne semblait la faire changer d’avis. Ni les mots doux, ni les friandises. Alors, je me suis mise à courir pour qu’elle se lance à ma poursuite sans réfléchir. Je sais que j’aurais pu simplement ramasser sa longe et continuer notre promenade, mais je n’aurais pas d’anecdote à raconter si j’avais pris la bonne décision ! À peine cinq minutes plus tard, j’étais au téléphone avec mon amoureux qui cherchait à nous rejoindre pour la fin de notre balade. Et c’est au moment où je m’apprêtais à lui expliquer où nous étions et à ramasser la longe qui traînait encore sur le sol que Peanut s’est enfuie à toute vitesse sans se retourner. Je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait. J’ai commencé à courir dans la même direction en criant son prénom tout en essayant de regarder sur l’application Tractive où elle semblait se diriger. Tout allait trop vite pour que je puisse réellement réfléchir. Et c’est une grosse minute qui a dû s’écouler avant qu’elle ne fasse finalement demi-tour pour me rejoindre. Cette fois, ma théorie c’est que Peanut a senti la présence de son humain au moment où il est arrivé dans les bois et qu’elle a tout simplement cherché à le retrouver (au moment de sa fugue, mais aussi au moment où elle refusait de suivre mon itinéraire — et, tout ça, je n’y aurais sans doute jamais pensé si je n’avais pas découvert que mon amoureux se trouvait dans la direction où Peanut souhaitait se rendre —).
4.
Un jour, quand Peanut était encore toute petite, son cousin Sam a aboyé tellement fort qu’elle s’est faite pipi dessus.
5.
Quand Peanut était toute petite, je retrouvais souvent mon appartement sens dessus dessous après une absence (à ce moment-là, elle supportait mal la solitude et souffrait de détresse d’isolement — une forme d’anxiété de séparation —). À l’époque, les absences étaient si difficiles à supporter pour elle que j’avais parfois l’impression qu’une tornade était entrée dans mon appartement pendant mon absence en retournant tout sur son passage (d’ailleurs, je me souviens m’être demandé à plusieurs reprises comment un chiot de quelques kilos pouvait réussir à éventrer dix peluches, déplacer un canapé deux personnes, ouvrir une armoire, grignoter du bois et faire un trou de trente centimètre dans un couvre-lit en moins de deux heures).
6.
Il y a (plus ou moins) trois ans, j’ai surpris Peanut complètement trempée qui sortait de la douche après m’être absentée trois petites heures pour mes cours de conduite (et, aujourd’hui encore, je n’ai absolument aucune idée de comment, de pourquoi et de combien de temps elle est restée sous la douche pendant mon absence).
7.
Parfois, Peanut crie au loup dans son sommeil. Ça n’arrive pas très souvent, mais c’est déjà arrivé quelque fois ! Depuis qu’elle est toute petite, Peanut fait des rêves agités. Elle aboie, elle remue la queue, elle court, elle ouvre les yeux, elle chouine, elle retrousse les babines, elle bouge les pattes… Et, parfois, elle crie au loup !
8.
Quand on se balade lorsqu’il fait sombre, Peanut aboie et grogne aléatoirement sur des objets inanimés avant de s’enfuir à toute vitesse dans la direction opposée. Et j’avoue que, pour le moment, je ne parviens pas à comprendre pourquoi certains objets provoquent cette réaction et d’autres pas (pour ma défense, c’est vraiment très aléatoire ; il arrive qu’elle réagisse un soir sur quelque chose et que le lendemain elle l’ignore complètement — pour finalement grogner sur autre chose un peu plus tard ou, au contraire, pour ne grogner sur rien du tout —).
9.
Il y a (plus ou moins) trois ans, j’ai retrouvé Peanut cachée à l’intérieur de mon dressing après m’être absentée quelques heures pour le travail (et, une fois de plus, je ne sais toujours pas comment, pourquoi et combien de temps elle est restée cachée là-dedans).
10.
Je ne pouvais pas rédiger un article sur les meilleures bêtises de Peanut sans mentionner ses centaines de roulades dans les cacas de chats, de chèvres, de moutons, d’oiseaux et de vaches (et, parfois, d’autres animaux non identifiés) lors de nos promenades à la campagne.
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